L'Inde, une nouvelle vie

L'Inde, une nouvelle vie

Lettre à celle que j’étais avant l’Inde

 

Une gratitude infinie pour ce voyage

Je ressens aujourd’hui une immense gratitude.
Parce que je sais que ce que j’ai vécu là-bas; et que je vis encore à travers mes créations en céramique, n’est pas donné à tout le monde.

Quand on m’a annoncé cette expatriation en Inde, je n’avais aucune attirance pour ce pays. Je ne le connaissais pas, j’en avais beaucoup d’a priori.
Autour de moi, on m’avait même mise en garde : “C’est dangereux, fais attention.”

Et pourtant… je ne me suis jamais sentie autant à ma place.

 

Le chaos vibrant et la couleur partout

Chaud, vibrant, bruyant, vivant, coloré.
Là-bas, tout a une teinte, une texture, une vie. Les rues indiennes, les rickshaw (les tuk-tuk locaux), les bâtiments, les vêtements… Rien n’est gris, noir ou blanc comme ici.
C’est un bain de couleur et d’énergie.

Bon, c’est aussi poussiéreux… et très vaches friendly 🐄
Mais surtout, c’est un pays qui célèbre tout.
Des festivals à n’en plus finir, des musiques et des saveurs (après, ils ont aussi beaucoup de bestioles dangereuses hein!)
Un chaos magnifique, où tout bouge, respire, se croise à mille à l’heure.
Et moi, là-dedans, à la fois perdue et étrangement apaisée.

 

Une renaissance intérieure

Je ne parlais pas bien anglais, je venais d’accoucher, je ne me reconnaissais plus dans mon corps. Et je ne connaissais personne.
Et pourtant, c’est dans ce moment-là, au plus fragile, que j’ai trouvé une force intérieure incroyable.

Comme si, en appuyant sur le bouton reset, j’avais la possibilité de me recréer à zéro.
De ne garder que ce que j’aimais vraiment. Et de laisser de côté tout ce qu’on m’avait appris à devenir jusque-là.

 

Ma rencontre avec la poterie

Dans cet élan de renouveau, j’ai voulu tout essayer.
La résine époxy, les arts tribaux, la cuisine indienne, la danse, le tie & dye aux colorants naturels…
Et puis, la poterie.

Même si je garde précieusement tous ces souvenirs, la céramique est la seule que j’ai réellement ramenée avec moi.

Au début, c’était un simple passe-temps, une formation de quelques semaines, juste “pour voir”. Et très vite, j’ai acheté mon tour de potier, là-bas, en Inde.
Depuis, je ne me suis jamais arrêtée.

 

De Terre Précieuse à Kintara

L’idée d’en faire un jour mon métier me paraissait encore folle. Je manquais de confiance, je ne savais pas par où commencer.
J’ai créé une première marque, Terre Précieuse, mais tout restait flou.

Puis, le retour en France a été un choc.
Le gris du ciel parisien, le coût de la vie, le rythme, le comportement des gens
Tout m’a semblé brutal, presque comme une punition.
Il a fallu réapprendre à vivre “à la française”.

Et rien ne sortait de Terre Précieuse… jusqu’à ce que je découvre la formation de Juliette (En route pour Jupiterre). Si ça vous intéresse, je vous raconterai cette partie dans un prochain article.

C’est là que j’ai compris que Kintara était déjà là, quelque part, depuis le début ; 
il me fallait juste un coup de pouce pour le laisser éclore.

 

Ce que partir en Inde m’a appris

En repensant à mon expérience en Inde, je réalise que c’est elle qui m’a offert la leçon la plus précieuse :

quand on lâche tout ce qu’on croit devoir être,
on finit toujours par se retrouver.

Et si jamais vous hésitez à aller découvrir ce pays fascinant
Foncez. 🌺

 

Floryane, Créatrice de Kintara Ceramics

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